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Vendredi 16 avril 5 16 /04 /Avr 18:44

C’est à l’invitation d’un couple d’amis que nous acceptons de nous représenter devant la porte des Chandelles. Nous avons rendez-vous vers 21 h 30 pour dîner dans les parages du club. Nous élisons domicile dans une cantine orientale, non loin du club, afin de nous sustenter et d’attendre l’heure d’entrée aux chandelles.

23 h 30, nous nous dirigeons vers l’antre de Valérie, entrons dans le petit corridor et sonnons. Nous sommes trois couples. Le portier vient nous ouvrir et sans plus attendre nous introduit dans le club. Nous voici donc devant les vestiaires. Le couple entré avec nous et nos amis se débarrassent de leurs effets personnels et notre tour arrive. Quelle stupeur lorsque j’enlève ma veste et laisse apparaître mes bras nus. Ma chérie avait eu la consigne : « Pas de chemisette chez Valérie ! » et avait tout simplement oublié ce détail. L’équipe ce soir là est en de bonnes dispositions et se décarcasse pour me trouver une chemise pour l’occasion.

Presque minuit et nous suivons nos hôtes pour une visite du club. L’endroit n’est pas très grand, tout en profondeur. Au 1er sous-sol, se trouve le restaurant et au 2ème sous-sol, le bar, la piste de danse, les sanitaires et l’espace détente. Nous goûtons immédiatement la décoration, choisie avec goût. Nous apprécions le fait qu’il n’y ait pas de coins câlins fermant. Nous aimons également le tissu des dits coins câlins à la fois doux et imperméable. En revanche, nous ne trouvons pas de très bon goût le choix du tissu (rayé ou à grosses fleurs) par rapport à la décoration des murs.

Nos amis nous indiquent qu’il n’y a pas grand monde ce soir-là. Pourtant le club se remplit tranquillement, mais sûrement. Nous commandons une coupe de champagne que nous sirotons auprès d’un petit bar situé dans le couloir qui sépare la pièce de danse des espaces coquins, non loin du buffet sucré composé de pâtisseries et de fruits frais, vraiment délicieux.

Nous dirigeons ensuite nos pas vers les coins câlins. Ceux-ci sont déjà bondés. Devant nos yeux, sur l’un des immenses matelas, les corps nus sont entremêlés. Nous sommes renvoyés quelques années auparavant dans la cave de l’Acanthus devant le grand matelas où là aussi les corps se lovaient. Il y a vraiment beaucoup de monde, en attendant un peu nous trouvons une place sur un matelas plus petit, un peu à l’écart de la cohue. Les premiers occupants partent et nous sommes vite rejoints par un autre couple. Il semble évident qu’on ne reste jamais seuls bien longtemps dans les coins câlins. Nos premiers ébats terminés nous rejoignons la piste de danse et profitons quelques minutes de la musique du DJ. Malheureusement, nous ne pouvons rester très longtemps car la lumière stromboscopique blesse les yeux de ma belle.

Nous retournons encore une fois dans les coins câlins, toujours autant de monde. Même si nous débutons nos caresses sur un petit banc, nous rejoignons assez vite le grand espace et jouons à touche-touche avec les présents. De toutes parts les mains se tendent vers nous. Après quelques moments délicieux, nous nous relevons et regagnons le bar pour étancher notre soif. Une fois rafraîchis, nous ne résistons pas à la visite d’un dernier coin câlin, plus petit, entouré de miroir, au ras du sol.

Nous avons passé une bonne soirée. La clientèle est moins « bling bling » qu’attendue, mais pas très joviale.

Nous regrettons l’installation d’un espace fumeur juste à côté des sanitaires et dont la porte reste toujours ouverte répandant l’odeur de tabac dans tout le couloir. Par ailleurs, il n’y a pas de lave main dans les toilettes des dames, ce qui les obliges à se laver les mains et se refaire une beauté dans… le couloir. De même, l’équipement de ces toilettes les rend difficile à maintenir propre toute la soirée et, alors qu’il n’y avait pas beaucoup de monde, elles étaient sinistrées en fin de soirée.

Nous déplorons la tenue de certains hommes : un type en jean bleu et chemise en jean bleue également, un autre en jean, converses, tee-shirt manches courtes… On dirait que nous ne sommes pas tous égaux aux yeux de Valérie…

Au final, le club n’est pas à la hauteur de nos attentes, peut-être trop entouré de mystères, nous en attendions certainement trop.

 

Par Marilo - Publié dans : Actualité
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