Marilo: Expériences Libertines

Dans notre quête de découvrir plus avant le libertinage, nous avions également envie de découvrir d’autres lieux, peut-être plus éloignés de chez nous et d’allier tourisme, gastronomie et libertinage. Le fait de participer activement à plusieurs forums libertins (notamment les forums libertins de Oukokiner et celui de Doctissimo) ralliant des intervenants de toute la France ne faisait qu’attiser nos envies de « week-ends touristico-coquins ».

Alors lorsque cpl-kiwi, administrateur du forum Oukokiner et figure incontournable du forum Doctissimo), propose une soirée qui sera l’occasion non seulement de mettre des visages sur des pseudos avec qui nous discutons beaucoup, mais également de découvrir un club de province qui vient d’ouvrir ses portes et tout cela à une distance permettant de faire l’aller-retour dans le week-end. La tentation est trop forte et nous demandons notre inscription à cette soirée du site Oukokiner à la Biche Coquine.

Grâce à cpl-kiwi, ce premier week-end coquin ne nous demandera pas beaucoup d’organisation. Ils ont trouvé un hôtel proche du club et réservé toutes les chambres pour les personnes qui souhaitent rester dormir sur place. Le repas du samedi soir est prévu au club. Le petit déjeuner du dimanche est organisé à l’hôtel. Bref, il ne nous restera que le samedi midi à combler.

Cette plage horaire ne restera pas vacante longtemps car nous sommes contactés par un couple corrézien, figures eux aussi des forums Oukokiner et Doctissimo, que nous brûlons de rencontrer. Lorsqu’ils nous proposent de nous retrouver à l’hôtel et d’aller ensuite déjeuner quelque part, nous acceptons donc volontiers.

Pour la première fois donc, nous préparons nos bagages le vendredi soir, des bagages un peu particuliers dans lesquels figurent en bonne place : les tenues de sorties, les chaussures, les préservatifs, les huiles de massage, aux côtés des baskets pour pouvoir se balader et du guide vert. Nous prenons la route le samedi matin, la voiture pleine alors que nous ne partons que deux jours.

A notre arrivée à l’hôtel, notre débarquement ne passe pas inaperçu : notre valise et la housse de mon costume attirent les regards des personnes présentes au bar de ce petit hôtel de Pont Château. Ayant rendez-vous avec C. et B. au bar, nous déposons nos effets personnels dans notre chambre et redescendont aussitôt. C. nous accoste dans les escaliers, amusée par notre arrivée fracassante. Elle nous guide donc jusqu’à son mari et nous nous installons pour boire un apéritif et décider du programme à venir.

C’est finalement en 2CV que nous partons vers Saint-Nazaire. Un petit tour par les chantiers navals, mais par ce temps de février gris et froid, nous ne sommes pas vraiment tentés par une balade très touristique. La majeure partie de notre visite consistera à trouver un restaurant ouvert, denrée rare un samedi midi hors saison. Nous trouverons finalement une crêperie. Installés tranquillement, à déguster nos crêpes, les conversations vont bon train. Nous nous sentons à l’aise comme si nous retrouvions quelques vieux amis. Le repas dégusté, nous repartons vers l’hôtel.

Nous avons beau être en déplacement, nous n’allons pas changer nos habitudes. Nous saluons donc nos complices pour notre traditionnelle sieste coquine qui précède si délicieusement nos sorties. Etant à l’hôtel, hors du cadre habituel de notre chambre à coucher, nous débutons cet intermède coquin par une séance photo. Nos sens et nos envies attisés par ce prélude, nous nous délectons de nos corps dans un câlin intense. Nos mains, nos langues parcourent nos corps, nous nous caressons, nous pénétrons jusqu’à la jouissance. Alanguis et fatigués, nous nous endormons quelques heures.

Le réveil nous tire des bras de Morphée. Nous nous préparons donc pour cette première sortie provinciale où nous avons rendez-vous avec tout un groupe de personnes. Nous retrouvons nos complices corréziens pour le départ vers le club. Ayant la chambre mitoyenne à la nôtre, ils ne manquent pas de nous dire à quel point ils ont savouré le bruit de nos ébats. C’est un peu confus, que nous grimpons en voiture. Nous nous suivrons jusqu’au club.

Nous sortons de table et retrouvons le reste de la clientèle du club au bar et sur la piste de danse. Il y a du monde. Même si la musique et le DJ ne sont pas à notre goût, nous nous laissons entraîner sur la piste avec quelques uns de nos accompagnateurs. Mais très vite, nous sommes enjoints à rejoindre les bords du dancefloor pour laisser la place aux stripteaseurs de l’agence Cat’s Eyes. Deux shows à l’américaine se déroulent sous nos yeux mettant en scène un stripteaseur et une cliente, puis une stripteaseuse et un client.

Alors que je regarde se dévêtir la jolie stripteaseuse, ma chérie enlacée à ma droite je sens C. dans mon dos, B. est derrière elle et la tient dans ses bras. C. est une très belle femme et lorsque je la sens me caresser le dos, je ressens également agréablement la sensualité d’elle dégage. Pourtant je m’écarte. C. et B. forment en effet un couple très agréable avec lequel nous aurions bien coquiner mais C. souffre de difficultés d’élocution dont je n’arrive ridiculement pas à m’habituer suffisamment pour en faire abstraction. « Pas besoin de parler pour passer un moment coquin », me direz-vous avec raison, mais à ce moment là je ne le sens pas comme ça.

C. comprend et n’insiste pas, nous reportons notre attention sur le spectacle qui est de qualité, mais un peu « soft » pour les libertins que nous sommes.

Cependant à voir ces corps musclés et huilés se trémousser devant nos yeux, les esprits se sont éveillés. Nous décidons d’aller faire un tour dans les coins câlins et vers les jacuzzis. Il est minuit passé, mais personne de ce côté du club. Nous reviendrons donc plus tard. Une expovente de sextoys est également à disposition. Nous nous y attardons et retrouvons le couple débutant d’Anger. Nous nous installons avec eux pour un verre et quelques discussions, cette fois centrées sur nos libertinages, ce que nous en attendons. Après avoir échangé nos points de vue, nous quittons ce jeune couple, encore trop timide pour nous suivre, afin de gagner les coins câlins. Ceux-ci sont désespérément vides malgré l’heure déjà avancée. Nous décidons donc de rejoindre les jacuzzis.

Il faut dire que depuis notre arrivée, ce sont bien ces quatre petits bassins à l’éclairage érotique qui nous tentent. Il y a enfin du monde dans cet espace de détente. Une petite douche et nous nous glissons aux côtés de forumeurs déjà bien installés. Les conversations vont bon train et les rires fusent. Dans les jacuzzis mitoyens les coquineries sont déjà au goût du jour. Nous sommes quelque peu serrés dans notre jacuzzi au milieu de nos nouveaux amis, mais nous profitons de ce moment pour faire plus ample connaissance de cette partie de la bande.

Je caresse les cuisses de ma chérie, tendrement, lorsque je remarque que sa main s’enlace, caresse une autre main. Les bulles, les remous m’empêchent de discerner qui est le propriétaire de cette main. Forcément un de nos voisins, nous sommes entourés de deux couples… Je suis aussi assez surpris que ma chérie se laisse aller à caresser aussi franchement cette main inconnue. Je décide de lui glisser à l’oreille qu’il ne s’agit pas de ma main, histoire de lever tout malentendu. Surprise par mon annonce, elle retire sa main. Le regard espiègle de notre voisine et son franc sourire nous indiquent le propriétaire de cette main. Nous sommes étonnés qu’elle ait réussie à se faire si discrète dans ses mouvements. Ma chérie précise qu’elle n’est pas bi et qu’elle ne souhaite pas de contact entre femmes. Les plaisanteries fusent aussitôt pour la taquiner un peu. Nous nous amusons bien.

Nous sortons bientôt du jacuzzi. Un nouvel essai du dance floor est tout aussi décevant. Le DJ parle tout le temps, demande aux gens de lever les mains…. Pas adapté en club libertin pour faciliter les rapprochements !

Un tour dans les alcôves. Celles-ci sont bien occupées cette fois. Nos déambulations nous amènent à croiser régulièrement un couple avec lequel nous avons fait connaissance à table et avec qui nous sentons une possibilité de passer un bon moment, mais pas de coin câlin libre. Nous leur indiquons alors retourner dans le jacuzzi espérant être suivis, mais ce ne sera pas le cas. Nos doctis-amis sont partis. Nous choisissons un jacuzzi disponible. Nous laissons aller nos corps au gré des bulles puissantes et décontractantes. Les lumières donnent à l’eau et à nos corps des couleurs sensuelles et érotiques. Nos yeux brillent d’envie. Nous nous rejoignons sous l’eau. Nos mains, nos bouches, nos langues se lient. Nos corps se frôlent, ondulent l’un contre l’autre. L’excitation monte très vite. De sa main, ma chérie s’assure de l’effet qu’elle produit sur moi et serre mon sexe bien dressé. Elle en joue pour m’exciter encore plus avant et se place à califourchon sur moi, ses lèvres contre ma verge, qu’elle plaque contre celles-ci avec sa main. Ma chérie entame alors un mouvement de haut en bas, me branlant contre elle… c’est trop bon, j’ai envie de la pénétrer sans plus tarder.

Nous sommes dans un jacuzzi de province, autorisant les pénétrations contrairement à Paris, alors nous en profitons. Je suis toujours assis, je soulève ma chérie pour la placer sur mon sexe et la faire redescendre sur celui-ci. La pénétration est aisée comme toujours, pour deux corps qui se connaissent bien. La pénétrer dans l’eau provoque tout de suite une vague de plaisir en moi que je contiens, nous interdisant de bouger un instant. Nous nous embrassons et caressons ainsi quelques instants sans bouger avant que je relâche mon étreinte ce qui permet à ma chérie d’aller et venir lentement le long de mon membre. Marie jouit doucement sur moi mais Pas question que je me laisse aller dans le bassin. Lorsque l’envie de conclure devient trop forte nous décidons donc d’émigrer vers les alcôves pour poursuivre nos ébats.

Le coin câlin qui ferme, juste en face de la partie humide est libre. Nous y allons directement, et fermons derrière nous, l’heure n’est plus à coquiner avec d’autres mais à aller jusqu’au bout de notre plaisir ensemble, ce dont nous ne nous priverons pas...

Lorsque nous rejoignons le bar et la piste, déjà beaucoup de forumeurs sont partis, d’autres sont encore dans le jacuzzi. La piste est plus calme. Il est déjà tard. Nous décidons de rentrer à l’hôtel.

Le lendemain, nous retrouvons une bonne partie de la troupe pour le petit déjeuner. Bilan de la soirée, derniers échanges et promesse de se revoir. Nous voilà en voiture et en route pour notre demeure, avec l’idée en tête que ce genre de week-end nous plait vraiment et l’envie de repartir dès que l’occasion se présentera. Sur le retour nous décidons que la prochaine fois nous partirons plus longtemps afin de pouvoir réellement profiter de balades touristiques…