Marilo: Expériences Libertines

C’est au milieu de notre sieste coquine que ma chérie me glisse entre deux soupirs qu’elle sortirait bien ce soir là. C’est un lundi et peu de clubs sont ouverts, notre choix se porte donc sur les Chandelles dont nous ne connaissons pas l’ambiance en soirée mixte et dont le restaurant a une réputation exceptionnelle, à la hauteur de celle du club. Notre sieste crapuleuse s’éternise et il est déjà plus de 19h lorsque nous appelons le club pour réserver et indiquer que nous arriverons vers 22h. L’accueil téléphonique est parfait, très courtois. Nous allons donc nous glisser dans un bain moussant chaud et soyeux en attendant cette soirée qui s’annonce chandellissime. Comme pour chacune de nos sorties, nous nous préparons minutieusement, nous parant de nos plus beaux atours.

En voiture, nous badinons de tout et de rien, de ce que nous réserve le restaurant des Chandelles, de la préparation de nos mariages, de nos sorties à venir… Notre planning est déjà bien rempli. L’excitation n’est plus celle des débuts car une sortie en club ne représente plus pour nous quelque chose d’exceptionnel, mais nous sommes enchantés découvrir cet endroit, qui ne nous est pas encore familier, sous un nouveau jour.

Arrivés à la porte des Chandelles, nous n’avons pas à sonner. La porte est ouverte pour faire entrer un autre couple. Nous suivons. Un vieux monsieur nous accueille avec le sourire. Le couple dépose ses effets personnels, achète des cigarettes et c’est notre tour. Notre accueil est interrompu par l’arrivée d’un autre couple et notre hôte s’en excuse gentiment. Il nous a repéré comme « nouveaux » et nous fait patienté avant de nous guider jusqu’au restaurant. Le petit couloir qui mène à la salle est charmant et nous sommes ravis de découvrir enfin ce lieu. Lorsque nos regards embrassent la salle, nous sommes séduits par la décoration luxueuse très cosy et romantique. Je vois dans les yeux de ma chérie une lueur d’approbation qui fait échos à mon ressenti.

Beaucoup de couples sont déjà présents au restaurant à notre arrivée. Le serveur s’approche aussitôt de nous et nous propose une table près de l’accueil ou un coin plus tranquille dans le fond de la salle. Nous optons pour cette dernière solution et lui indiquons la table qui nous convient. Le serveur ne nous accompagnant pas, nous nous y dirigeons seuls et c’est moi qui écarte galamment la table pour permettre à ma chérie de se glisser plus facilement sur la banquette. Les tables sont décorées avec goût dans un thème « Diamant » : des pierres de verre forment un chemin de table, un ensemble de joaillerie en verrerie et argenté est déposé au côté d’un verre à moitié rempli de grains de café donnant une touche de noir à la décoration et offrant un contraste intéressant par rapport à la lumière diffusée par la bougie. Pas d’assiette mais deux verres chacun. Nous sommes ravis.

Deux hommes viennent s’installer à la table adjacente, un hollandais et un français. Ils ne prennent pas d’apéritif mais commandent une bouteille de vin blanc qui leur en fera office. Ils sont servis rapidement. Tous deux ne sont pas indifférents au charme de ma belle et nous lions conversation avec eux. La table suivante est occupée par un couple et c’est en entendant le serveur prendre leur commande pour les plats que nous découvrons le menu. 

Nous commandons une bouteille de Grave et une carafe d’eau. La carafe d’eau n’étant pas « possible » nous demandons une eau plate et finissons tranquillement notre apéritif avec un sourire entendu. Le serveur revient un peu plus tard prendre commande de nos plats et nous attendons d’être servis en eau et vin pour passer au buffet.

Nos voisins vont chercher leurs entrées. Leurs assiettes nous ouvrent l’appétit. Le buffet est composé de nombreuses petites verrines qui semblent délicieuses. Ils nous recommandent cependant de patienter que le buffet soit réapprovisionné. De toute manière nous ne sommes toujours pas servis en boissons.

De guerre lasse, nous nous dirigeons finalement à notre tour vers le buffet d’entrée et choisissons quelques verrines appétissantes. L’eau nous vient à la bouche, mais nous ne pouvons pas nous sustenter : ni eau, ni vin sur notre table. Le fait de se servir les entrées n’a pas déclenché l’attention que nous attendions dans un restaurant qui se veut à ce niveau.

C’est finalement notre voisin qui hélera, comme dans une vulgaire auberge, le serveur inattentif aux gestes de ma chérie. Nous lui rappelons que nous avons commandé une bouteille de vin et de l’eau. Nos assiettes d’entrée sont devant nous et nous ne les avons pas touchées dans l’attente d’être servi. Le temps passe encore. Nos voisins nous proposent à nouveau du vin blanc et de l’eau que nous finissons par accepter avec gratitude. Nous entamons notre entrée qui est délicieuse ainsi que le vin blanc offert.  

Après des minutes de réflexion au-dessus des fiches de commande, le serveur, qu’observe ma chérie, tranche pour une bouteille d’eau gazeuse et un verre de vin blanc. Dommage, nous avions commandé une bouteille d’eau plate et une bouteille de vin rouge. Après quelques minutes de recherche, notre serveur trouve finalement la bouteille de notre choix. Il nous la montre, nous croyons que nous allons pouvoir commencer à diner, mais voilà qu’il s’en retourne avec notre bouteille. A priori, il tente de l’ouvrir un peu à l’écart. Tentative qui apparemment échoue car le voilà en quête d’une nouvelle bouteille. Malgré ces péripéties, le vin finalement servi est délicieux. Toujours pas de pain à notre table ni à celle de nos voisins…

Commence ensuite l’attente des plats. Nos voisins sont de bonne compagnie. Nous discutons tous les quatre pour faire passer le temps. Ma chérie et son voisin, un homme grand, grisonnant, élégant, débutent les rapprochements. On nous débarrasse des assiettes de l’entrée, indiquant qu’il faut garder nos couverts pour la suite, décidément...

Nous ne pourrons donc définitivement pas nous passer du pain, oublié depuis le début du repas, pour essuyer nos couverts et ma chérie réclame celui-ci. Le restaurant ne possède a priori pas suffisamment de corbeilles de pain, mais nous aurons tout de même droit à quatre morceaux de pains déposés dans une petite assiette, que nous mangerons d’ailleurs avant d’être servi tant l’attente est longue. Nos voisins, quant à eux, se passeront de pain pendant tout le repas, le serveur déposant le pain qui leur était probablement destiné sur une autre table qui en disposait déjà. Nous en rigolons beaucoup en explication de l’expression « péter plus haut que son cul » à notre nouvel ami hollandais.

Malgré ce moment agréable, l’attente se fait longue. Mais, nous dit-on, il n’y a qu’un seul cuisinier, il nous faut donc patienter. Le plat tant attendu arrive, mais se révèle assez fade.

Je n’attends pas qu’on débarrasse, décidé à le faire moi-même au besoin, pour rejoindre seul le « buffet » de désert. Les autres ont jeté l’éponge. Le buffet est pauvre et je me contente d’une salade de fruit, délicieuse au demeurant. J’abandonne l’idée de commander un café, préférant prendre celui-ci au bar et nous quittons la table après plus de deux heures, des fourmis dans les jambes, pour rejoindre les autres clients du club.

Il y a du monde. C’est agréable. Nous étions quelque peu inquiets du fait des vacances scolaires et de notre attente au restaurant.

J’apporte son verre à ma chérie, assise à côté de la cabine du DJ, trinque avec elle et rejoins aussitôt la piste de dance, lassé d’être resté si longtemps assis au restaurant et de tant de déconvenues. Un couple danse et je les rejoins. La femme me plait et je pense que l’homme doit plaire à Marie. Je me rapproche peu à peu en dansant et croise leurs regards, ils semblent ouverts ce qui me porte à m’enhardir. Je m’approche plus, toujours en dansant et j’effleure cette jolie femme sous les yeux de son chéri et de ma chérie avant de reculer.

Je vois que ma chérie est rejointe par celui qui a été son voisin de table. L’homme lui caresse le dos et lui glisse à l’oreille : « j’avais envie de te prendre à table, tu m’excites ».

Ma partenaire de danse recule à ma suite cherchant le contact. Je me rapproche alors à nouveau et lui caresse doucement le dos.

Je vois que ma chérie est plus rapide, l’homme a déjà passé sa main entre ses jambes pour lui donner du plaisir. Elle glisse également sa main sur son sexe en m’adressant un sourire complice.

J’enlace peu à peu ma partenaire qui apprécie dans un premier temps mais finalement m’échappe. Son chéri m’explique que c’est pour elle une première fois tandis qu’elle rejoint le bar.

Ma chérie effleure le sexe de l’homme tendu sous la toile de son pantalon. Il se déboutonne pour le libérer. Ma chérie le caresse, le regard coquin. Elle se retourne et lui glisse dans l’oreille : « j’ai envie de m’asseoir sur toi ». L’élu est ravi. A califourchon, dos à lui, elle s’assied sur ce sexe bien dur. Elle me regarde. Je suis en compagnie de la jeune femme que j’ai rejointe au bar et nous la regardons en discutant. Le drapé de sa robe couvre leurs sexes et seules les ondulations du corps de ma chérie suggèrent leur activité. La situation est très érotique. A quelques mètres d’eux, nous ne les quittons pas des yeux et lorsque j’explique à ma « débutante » que c’est ma femme, je crois bien que j’achève de lui faire peur.  

La situation est superbe, mais c’est sans compter l’intervention de notre « ami » à la natte qui vient interrompre les jeux : « on ne coquine pas sur la piste de danse, les espaces câlins sont là pour ça »… J’abandonne donc le couple au bar et me dirige avec ma chérie et son partenaire vers les coins câlins.

Nous passons l’endroit le plus proche qui est vide. Pas beaucoup de joueurs non plus dans l’autre espace à ce moment là, c’est donc seuls, tous les trois, que nous nous installons sur l’un des grands lits. Enormément d’hommes nous rejoignent aussitôt et ma chérie poursuit l’activité débutée au bord de la piste de danse en se faisant pénétrer pendant que je la caresse et que je maintiens les autres hommes à distance. Au bord du lit se tient également debout un couple. Je me rapproche d’eux en continuant de masser ma chérie et entreprend de toucher doucement les jambes de la dame. Elle a un mouvement de recul et je me ravise.

Ma chérie est en pleine action, toujours assise sur son partenaire. Elle m’attire vers elle pour me caresser. Je vois que la femme, malgré son mouvement de recul est restée alors je me demande si son mouvement n’a pas été un reflexe et je décide de réitérer, le plus doucement possible. Cette fois elle accepte ma main sur ses mollets, puis ses cuisses. Elle nous rejoint alors sur le matelas et je perds de vue son chéri. Je suis entre elle et Marie que j’entends jouir contre mon dos.

Je caresse délicatement cette femme très belle bien que probablement un peu âgée. Je la sens très excitée mais apeurée aussi. Très vite elle rejoint le fond du coin câlin, comme pour se mettre à l’abri. Je passe ma main dans son sexe tous en lui titillant d’un doigt le clitoris. Elle jouit langoureusement, adossée au mur du coin câlin.

Tout à coup elle est gênée par nos voisins qui se sont probablement un peu étalés sur ses jambes et je lui retire alors ses chaussures, lui susurrant à l’oreille que c’est préférable pour qu’elle ne blesse personne. Un autre homme est de l’autre côté de la dame, je ne suis plus sûr de reconnaitre son chéri. Je la caresse à nouveau. Une autre femme nous rejoint et se fait pénétrer au bord du lit entourée de plusieurs hommes. Le coin câlin est de plus en plus occupé ce qui affole ma partenaire qui s’échappe presque paniquée tout à coup en m’expliquant qu’il y a trop de monde.

Je rejoins ma chérie et nous poursuivons en trio. Le moment est délicieux. Nous revenons ensuite vers nos coupes, ravis de ce début de soirée.

Nous retrouvons la piste de danse et notre partenaire nous y rejoint, il enlace à nouveau ma chérie mais j’estime que cela suffit. Je ne dis rien et il s’efface de lui-même (je crois que mon regard est très expressif). Je retrouve donc mon amour pour danser tous les deux.

Un couple d’asiatiques danse près de nous et je trouve la dame très attirante. Ma chérie n’est pas très attirée par les asiatiques contrairement à moi, mais je sais qu’elle aime me faire plaisir et lorsque je croise le regard du Monsieur je sais que j’ai un feu vert.

Ma chérie va s’assoir et je continue à danser avec ce couple. L’homme enlace sa femme qui est dos à lui. Tous deux me font face. Je me rapproche doucement d’elle. Lorsque je ne peux raisonnablement pas être plus près en dansant j’approche doucement une main vers cette femme que semble m’offrir son homme. J’accompagne mon geste d’un regard à Monsieur qui acquiesce. Sa femme a l’air d’accord aussi mais finalement se dérobe. Il m’explique que c’est également une première fois pour elle, décidément c’est ma soirée « débutantes » ! Je rejoins ma chérie.

Nous poursuivons la soirée en dansant et furetant de temps à autre dans les coins câlins. Ils sont assez vides. Le plus souvent pas plus d’une participante à la fois, entourée d’un mur d’hommes qui n’engage pas à s’approcher.

Nous nous installons finalement au bar pour une nouvelle coupe. Et je rejoins vite une jolie fille très déshabillée sur la piste, ma débutante du début de soirée danse également, esseulée on dirait. Je comprends vite que la fille est plus exhib que participante mais ça me permet de danser agréablement sous le regard de ma chérie que j’entraine finalement dans les coins câlins en lui susurrant à l’oreille «tu as envie d’un gang bang aux Chandelles ma chérie ? ». Comment résister à la proposition…

Nous nous asseyons au bord du grand matelas du coin câlin le plus proche. Celui-ci est vide. Deux femmes occupent la banquette face à nous avec quelques hommes. La sonorité de leur plaisir m’excite et j’allonge ma chérie pour la lécher. Elle jouit rapidement sous ma langue et cherche à lui échapper. Je la rattrape de mes doigts et la fait encore jouir de ceux-ci. Nous sommes très vite entourés d’hommes qui se préparent. Ma chérie se retourne pour ouvrir mon pantalon et présente sa croupe à l’un d’entre eux. Il met un préservatif et baise ma chérie pendant qu’elle me suce. Plusieurs autres hommes se préparent mais sans être pressants. Je sais que ma chérie aime ça et cela m’excite.

A ma gauche, un homme est assis sur le matelas et regarde. Tout à coup, il met ses doigt dans sa bouche et avance sa main vers la chatte de ma chérie (qui soit dit en passant est occupée !). J’arrête son geste et le vire en lui disant d’aller se laver les mains.

Cet interlude refroidi mes ardeurs mais ma chérie y remédie de la langue et son premier partenaire a enfin fini. C’est le problème des hommes seuls en pluralité : ils sont longs, comme si la jouissance de la femme dépendait d’eux seuls alors qu’ils sont plusieurs.

Le suivant n’est pas prêt et laisse sa place.

Celui qui suit porte sa main a sa bouche : ça m’énerve !!! je lui dis que maintenant que sa main est sale, il ne touche plus ma chérie avec. Il commence à la pénétrer mais remet sa main dans sa bouche. J’arrête alors le jeu et explique à ce monsieur l’indélicatesse qu’il y a à faire un geste qui équivaut (au niveau des MST) à prodiguer un cuni sans autorisation.    

L’ambiance n’y étant pas nous quittons les coins câlins.

Nous trouvons le club assez vide et décidons de rentrer. A la sortie, notre « ami » à la natte, sans un mot, nous fait le compte, encaisse, jette le manteau de ma chérie sur le comptoir. Nous sortons sans saluer cette personne. Décidément nous n’arriverons jamais à nous entendre avec lui. Nous avons certainement eu le droit au traitement réservé aux outrecuidants qui osent faire des coquineries au bord de la piste de danse.

Ici ce termine le récit de notre seconde et certainement dernière visite aux Chandelles, club qui pour nous n’est pas libertin et est à mille lieues d’offrir la classe et le luxe qu’ils prônent si ostensiblement.