Marilo: Expériences Libertines

Notre week-end coquin et touristique en Limousin est achevé. Nous avons encore une fois profité de la beauté d’une région de France grâce à de nombreuses promenades ensoleillées. Nous avons pu nous régaler de mets fins comme en recèle la gastronomie française. Nous avons goûté diverses couches, certaines douillettes, d’autres plus pittoresques… Et enfin, nous avons découvert deux nouveaux clubs, cachés au cœur de la France.

A chaque découverte de club, nous avons de bonnes et de mauvaises surprises. Mais il est une mauvaise surprise tellement récurrente qu’on ne devrait plus être étonné. C’est toujours chaussée de ses plus beaux et hauts escarpins que ma belle se rend en club libertin. Et quelle n’est pas notre déception, lorsque, la voiture pénétrant dans le parking, nous entendons les pneus crisser sur les cailloux. Nous nous regardons, déçus.

La voiture est maintenant stationnée. J’en fait le tour pour ouvrir la porte à ma chérie. Elle pose un pied incertain sur les graviers grossiers et s’accroche à mon bras. Rituellement maintenant, elle parcourt les quelques mètres qui nous séparent de la porte du club tant bien que mal, sur la pointe des pieds (autant qu’il est possible de se mettre plus sur la pointe des pieds qu’avec des talons de 11 cm), presque titubante sur l’arrondit des pierres qui jonchent le sol, toujours pendue à mon bras. Je sens son soulagement, lorsque nous atteignons enfin la plateforme de béton, bien souvent moquettée devant la porte du club.

Heureusement, il faisait beau le week-end dernier. Mais quel enfer en cas de pluie, quand la boue transperce à travers les pierres et que l’eau stagne dans les creux de ce revêtement approximatif. Les dames sont alors forcées à des entrechats laissant dévoiler, dans l’écartement du manteau, leurs jambes gainées de nylon. Spectacle qui est loin d’être érotique.

Messieurs les dirigeants de club, quel accord tacite avez-vous passé entre vous pour que tous vos parkings soient pavés de ces mêmes cailloux partout en France. Ne pouvez-vous vous refaire les revêtements de vos parkings afin d’épargner les chaussures de nos femmes et éviter que ces dames ne franchissent les portes de votre établissement les chevilles et les mollets déjà éprouvés.

Nous faisons le vœu d’être entendus.