Marilo: Expériences Libertines

Le 288
288 rue de Clermont
60000 BEAUVAIS

L’arrivée  au 288 se fait en voiture. Le club se situe au milieu d’une zone industrielle. Le challenge est de le trouver : le GPS ne connait pas l’adresse et il faut se faufiler entre une palissade et un restaurant pour trouver le club au fond d’un parking, vaste, mais non bitumé.

L'entrée donne sur un comptoir où l’on acquitte le droit d’entrée et où l’on se fait remettre la clé de notre vestiaire. On s’engouffre donc dans la pièce à gauche qui contient les fameux vestiaires. Ils sont grands et contiennent facilement nos manteaux, le sac à main de Madame et notre « sac de club ».

L’accueil est sympathique. C’est la soirée du réveillon et nous rejoignons un groupe d’amis. Ce sont eux qui nous font la visite des lieux.

Le cadre est assez surprenant. Nous sommes dans un entrepôt et il n’y a pas grand-chose pour nous faire oublier ce cadre. Les espaces sont délimités par des cloisons préfabriquées de bureaux trop peu décorées. Pas de plafond, le regard file à des hauteurs vertigineuses jusqu’au toit de tôle ondulée.

La pièce réservée aux vestiaires n’est pas très pratique car le couloir entre les casiers est trop étroit pour permettre de se croiser. Résultat, ceux qui sont prêts en premier patientent en assistant au changement de tenue des retardataires… L’autre solution consiste à se plaquer au casier pour laisser passer.

En sortant de cette pièce, on arrive au bar. Celui-ci s’ouvre sur la piste de danse, quelques fauteuils et un espace buffet. Au fond, se trouve la cabine fumeur. On avance ensuite dans le couloir des coins câlins et des sanitaires.

Les coins câlins, au nombre de six, sont assez chichement décorés. Même si un effort a été fait au niveau des matelas, rien n’occulte ces cloisons préfabriquées qui rappellent sans cesse où l’on se trouve : un simple hangar. Parmi les six ambiances différentes, on trouve une croix de Saint-André.

Le buffet devait être raffiné, soirée de réveillon oblige : foie gras et ses magrets de canard, saumon sous toutes ses formes, ballottines de dinde, de sanglier… Au final, nous avons eu droit à un buffet délicieux, mais commun. Le petit déjeuner était prévu, mais nous ne sommes pas restés jusqu’à ce moment-là.

La tenue : malgré cette soirée de réveillon, on ne peut pas dire que les clients, en dehors de notre groupe, avaient fait un effort particulier.

La clientèle est très restreinte. En plus de notre groupe, à peine une dizaine de couples s’est joint à cette soirée. Tous les âges et tous les physiques étaient représentés, mais nous n’avons pas ressenti de convivialité.  

L'ambiance ne correspondait pas à ce que nous attendions d’une soirée de réveillon pourtant propice à la fête. Encore une fois, seul notre groupe, à quelques exceptions près, a profité du danse floor et nous avons quasiment eu l’impression de faire le spectacle à la clientèle habituelle, avec l’aide du patron des lieux.

Concernant L'hygiène, le club était très propre à notre arrivée. Nous ne pouvons en dire plus pour le reste de la soirée car nous n’avons pas profité des alcôves ni de la douche.

Le rapport qualité prix, nous ne pouvons rien dire des soirées habituelles. Cependant, cette soirée du nouvel an nous a paru chère sans avoir rien d’exceptionnelle.

Le site internet est élégant et permet d’accéder à toutes les informations nécessaires.

Pour conclure, malgré un accueil « aux petits oignons » des patrons, le club est décevant par son aspect, sa clientèle et sa musique. Décevant aussi, l’intendance d’une soirée du réveillon. Nous n’avons pas été séduits.

Avis suite à notre soirée au 288 le 31 décembre 2009 dont nous n'avons pas fait le récit pour l'instant.