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Mardi 24 août 2 24 /08 /Août 19:54

Cet été nous voici sur la route des vacances direction l’Espagne et son soleil, sa chaleur. Bien sûr, avant le départ, nous nous étions quelque peu renseignés sur l’offre libertine de notre lieu de villégiature. Pas évident, de trouver des informations sur le libertinage à l’étranger : les clubs, les lieux coquins…

Point de départ de notre recherche, le site de rencontre international sur lequel nous sommes inscrits : SDC. Là, nous nous rendons compte qu’Alicante possède au moins trois clubs référencés intra muros et deux en banlieue. Il existe aussi alentours des résidences de vacances libertines. Serions-nous dans un haut lieu du libertinage espagnol ?

Notre hébergement, au sud de la ville, en bord de mer, est proche d’une grande plage dont une partie est naturiste, mais pas libertine, des familles s’y ébattent dans le plus simple appareil. Quelques uns n’auront de cesse de s’installer juste avant l’énorme panneau qui délimite « la playa libre »… exhibitionnistes ou militants ?

plage alicante

Nous avons décidé de tester deux clubs : le Bilitis, bien que moyennement noté sur notre site de référence, mais possédant un site internet très attrayant. Vu du web, ce club ressemble à ce qu’on a l’habitude de voir en France, beau, moderne, partie dansante et partie humide. Le deuxième sera le Play Papùa, club très bien noté sur SDC. C’est une chaine qui est en train de prendre de l’essor dans toute l’Espagne et dont des amis nous ont dit du bien également. Le site internet n’est pas très bien fait et présente un club vieillot.

C’est un samedi soir que nous grimpons en voiture, à l’heure espagnol, c'est-à-dire à minuit, pour nous diriger tranquillement vers le club qui ouvre juste ses portes. Ma chérie est inquiète. Découvrir des us et coutumes libertins différents, la barrière de la langue (notre espagnol courrant étant déjà très restreint, notre vocabulaire libertin se résume à quelques ânonnements…).

Le Bilitis a pignon sur rue dans un quartier résidentiel. Une pancarte lumineuse indique le portail du club. Il y a de la place dans la rue, nous nous garons à quelques mètres de l’entrée. Le portail est grand ouvert. Nous pénétrons dans le jardin et grimpons les marches qui mènent au perron. Là nous trouvons comme en France, une porte munie d’une sonnette. Dernière bouffée d’oxygène et nous sonnons. Ma chérie se revoit lors de sa première sortie, attendant que la porte s’ouvre, le souffle court.

Une charmante jeune femme sort sur le pas de porte : « Ola ! » clame-t-elle en souriant. Devant notre réponse timide, elle nous demande notre nationalité. Elle parle un français presque parfait. Elle s’assure que nous savons quel est ce type de lieu, que ma chérie est consentante et nous introduit à l’intérieur. Nous débouchons devant un comptoir. Nous nous acquittons du prix de la soirée (raisonnable) et déposons nos effets aux vestiaires. Maria, notre hôtesse, nous accompagne pour une visite guidée.

Celle-ci débute par une salle centrale qui marque la démarcation des deux parties distinctes du club : la partie couple et la partie mixte. C’est dans cette salle qu’on trouve le bar et la piste de danse. Nous commençons la visite par la partie mixte. De jolis coins câlins qui ferment quasiment tous sont disposés en rond autour d’un petit jacuzzi. Au fond, avant les vestiaires pour les hommes, El pasillo francés (le glory hole). La partie couple du club débute par un salon vidéo, une pièce noire (la pista de baille), enfin une grande pièce  occupée par un immense lit… En face, un autre petit jacuzzi, un vestiaire pour couples, des sanitaires… C’est une partie naturiste. On trouve est également équipée d’une pièce noire.

glory hole bilitis

Très peu de monde en ce début de soirée et une fois notre commande de boisson faite, nous tentons d’aller nous asseoir sur un grand canapé, partie intégrante d’un petit salon qui borde la piste de danse. Une femme, d’un geste sans appel, nous refuse l’accès à ce petit salon… Nous n’en connaîtrons pas la raison. Nous allons donc siroter nos verres plus loin. Tout au long de la soirée, les espagnols ne se montreront pas très accueillants. La clientèle est très hétéroclite avec une proportion assez notable de jeunes gens. Tout le monde est assez élégant. La majorité des présents restera autour de la piste, observateurs ou à plaisanter en petits groupes. Les hommes seuls ne se montrent pas plus entreprenant. Du côté mixte, peu de couples coquineront à plusieurs.

Du côté couple, le grand matelas en face du jacuzzi ne désempilera que rarement. Pourtant nous sommes gênés car, une fois nus dans cette partie du club, impossible de conserver des préservatifs à porter de main. Or, il n’y en a pas non plus aux abords des coins câlins. Nous n’avons pas pu savoir de quelle façon les espagnols s’organisaient.

Par ailleurs, le club est fumeur dans son intégralité, c’est-à-dire y compris les coins câlins et les espagnols ne se privent pas de profiter de cette liberté. Le club est vite complètement enfumé. Nous abrégeons donc notre visite pour retrouver l’air respirable du dehors.

Un premier bilan s’impose et nous sommes assez surpris de la froideur ambiante, du manque de préservatifs à disposition et du fait qu’on puisse fumer et boire dans les coins câlins. Nous réfléchissons à maintenir notre deuxième sortie dans ces conditions.

Finalement, nous décidons tout de même d’aller au Play Papùa et c’est le samedi suivant que nous nous rendons dans cet autre club vers minuit. Cette fois, le club est situé en retrait de la route au fond d’un terrain vague. Quelques voitures sont garées devant. Nous sonnons et encore une fois, une jeune femme sort pour s’enquérir de la raison de notre venue. Cette fois, nous expliquons en espagnol nos motivations ! Maria (et oui ça doit être la façon de désigner l’hôtesse !) nous introduit donc dans le club et propose de nous guider pour une visite des lieux.

Même si le Play Papùa est moins bien décoré que le Bilitis, son site internet ne lui rend pas hommage et nous découvrons avec ravissement un lieu tout à fait plaisant. Encore une fois le club est séparé en deux parties : la partie mixte qui possède sa propre entrée et la partie couple.

La partie mixte se résume à quelques coins câlins assez bien agencés, des sanitaires et la moitié du bar. La partie couple est beaucoup plus étendue et, outre des coins câlins nombreux et variés, dispose d’un jacuzzi assez vaste, de vestiaires et de sanitaires. Il n’y a pas de partie danse et la clientèle paraît être composée surtout de couples habitués. Les regards sont plus conviviaux, les sourires font chaud au cœur. Nous nous sentons mieux accueillis. Dans ce club, il est interdit de fumer et de boire dans les alcôves et dans la partie humide. La soirée s’annonce bien meilleure que la semaine passée, même si nous regrettons de ne pas pouvoir danser.

Nous rencontrons un couple dont la femme est française. C’est seulement leur deuxième sortie en club, même si monsieur pratiquait auparavant. Ils nous expliquent que la population d’Alicante est particulière, mais que c’est loin d’être le cas dans le reste de l’Espagne, comme à Séville par exemple où les espagnols sont plus chauds. Nous trouvons que ce club a bien plus une ambiance libertine alors que le Bilitis est plutôt clubbing.

Ce soir-là, au Play Papùa, il n’y aura qu’un homme seul. Il restera assis au bar toute la nuit, attendant qu’un couple l’appelle. En Espagne effectivement, les hommes seuls sont appelés par les couples qui souhaitent des trios. C’est pour cette raison qu’il n’y avait eu aucune approche au Bilitis, même si dans ce club-là, lorsqu’un couple laissait la porte du coin câlin ouverte, les hommes tentaient leur chance.

Ces escapades coquines en pays étranger nous ont permis de nous rendre compte que les approches, les pratiques libertines sont à peu de chose près les mêmes partout. En ce qui concerne le libertinage espagnol, tout comme en France, celui-ci prend de l’essor et devient une pratique à la mode qui attire son lot de « clubbers ». Nous sommes bien conscients de n’avoir qu’une vision parcellaire du libertinage espagnol, Alicante n’étant pas une province représentative d’Espagne.

Par Marilo - Publié dans : Actualité
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