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Vendredi 2 octobre 5 02 /10 /Oct 21:38

Nous aimons beaucoup les soirées à thème avec déguisements de préférence. Le libertinage est pour nous un monde parallèle dans lequel les inhibitions peuvent être occultées. Les déguisements aident à se sentir un et une autre. Se travestir permet de transgresser les interdits… et lorsque le thème pour halloween est « les diaboliques » nous nous sentons très inspirés, d’autant plus que l’anniversaire de ma chérie correspond à cette date…




Nous avons prévu de sortir le vendredi et le samedi. Ce week-end commence donc le vendredi par une soirée mixte. Ma chérie n’a pas osé prendre son après-midi de peur d’éveiller les soupçons de sa patronne, mais elle est tout de même très en forme. Elle s’est dit que le vendredi il y aurait moins de participation au thème parce que l’ambiance des vendredis est souvent plus « hard » et moins festive… Les déguisements restent donc au placard en attendant la soirée du samedi et nous nous rendons à l’Acanthus comme d’habitude en robe sexy noire pour elle et costume classique pour moi.

Après avoir passé l’accueil, nous arrivons dans le hall. Surprise : celui-ci est transformé. Une partie du hall est en effet inaccessible, occupée par les casiers vestiaires partiellement camouflés par des paravents. Nous retrouvons Pat qui nous explique que la cave a été fermée pour cause d’inondation et qu’il a fallu improviser des coins câlins d’urgence. C’est la version officielle, probablement celle que la direction a imposée. L’autre version qui circule fait état d’une fermeture par la commission de sécurité pour cause d’absence d’issue de secours au sous-sol. Le résultat est le même : plus de cave et plus de casier.

Nous montons à l’étage. Un vestiaire classique a été installé et nous y retrouvons Virginie a qui nous confions nos manteaux. Celle-ci insiste pour qu’on se déguise – des déguisements sont fournis par l’Acanthus ce soir-là – nous nous laissons convaincre à la vu d’un joli déguisement de diablesse tout rouge pour Marie et d’une robe de bourreau pour moi. Nous passons de l’autre côté du vestiaire grâce aux faveurs de Virginie pour nous changer car nous refusons de nous changer dans les toilettes tel qu’il est prévu. Décidément les changements de l’Acanthus ne sont pas pour nous plaire et nous ne sommes pas au bout de nos mauvaises surprises.

Nous nous rendons au bar et commandons un gin tonic et un whisky au Barman. Je lui donne le carton et m’éloigne avec les verres pour rejoindre ma diablesse qui s’est installée à une petite table. Mais le serveur me rappelle pour me rendre le carton, il m’explique que dorénavant ceux-ci ne seront plus conservés au bar, certains clients ayant discuté le nombre de consommations qui leur était décomptées. Je commence sérieusement à rager : « Je le mets où le carton maintenant que je suis en robe? ». Mymy nous arrange gentiment le coup pour ce soir là et la beauté de ma diablesse tout de rouge vêtue achève de me ramener dans l’ambiance de plaisir du lieu. Mais nous sommes bien décidés à faire nos remarques sur internet plus tard, déplorant juste de ne pas avoir été averti avant et imaginant la réaction de la planète le lendemain.

Nous passons enfin au restaurant et apparemment ce soir n’est pas le bon soir… il n’y a plus de place. A chaque chose malheur est bon, nous discutons avec deux couples qui sont venus ensemble et nous installons finalement tous les six à la table basse à l’entrée du restaurant. Ils sont très sympathiques et nous nous amusons beaucoup. Nous sommes surpris de constater que les deux femmes travaillent ensemble, ce mélange entre vie réelle et vie libertine est éloignée de notre manière de voir les choses. Le monde continu d’affluer dans le restaurant pendant que nous mangeons et le service se fait long. Mais nous sommes en joyeuse compagnie et nous mettons peu à peu dans l’ambiance. Surtout que ma chérie fait tourner beaucoup de tête dans sa tenue si voyante.




Nous rejoignons la salle et dansons en nous excitant tous les deux. Ma chérie semble déchainée, en tout cas elle m’enflamme tout en dansant. Elle se frotte contre moi et me touche à travers la fine robe de bourreau que je porte, sans rien dessous bien entendu. Ces frôlements et attouchements font monter notre excitation encore d’un cran s’il est possible. L’un des couples avec lequel nous avons mangé est ostensiblement prêt de nous lorsque nous dansons, peut-être un signe, mais nous n’en sommes pas sûrs. Lorsqu’ils se dirigent vers les coins câlins, nous les suivons.

Ils s’allongent sur un grand matelas qui a été installé à l’emplacement des anciens vestiaires, contre le mur provisoire délimitant le vestiaire improvisé. Le couple est étendu, habillés, ils ne font rien, comme dans l’attente. Nous les avons suivi mais d’un peu loin, discrètement, ce qui n’est pas le cas des hommes seuls : au moins six d’entre eux surplombent le grand matelas en attendant la suite des événements. Nous ne nous sentons pas encore capables de jouer des coudes avec les hommes seuls pour rejoindre le couple, qui a effectivement l’air de nous attendre. Désolés, nous passons notre chemin.

Nous nous installons plus loin sur une petite banquette dans le coin câlin de l’étage, espérant que peut-être ce couple reviendrait vers nous. A quelques centimètres du canapé se trouve une table basse qui nous rassure en étant gage de protection. Le couple s’est relevé et passe devant nous, un regard mais rien de précis. Nous sommes-nous trompés ? Nous avons encore beaucoup à apprendre de la communication libertine. Nous continuons de nous enlacer tous les deux. J’embrasse ma chérie et la caresse tendrement.

Marie et moi sommes assis côte-à-côte sur la banquette. Ma main, après avoir longuement caressé ses jambes, se glisse dans son string pour s’attarder sur sa chatte et je titille son clitoris. Ma chérie jouie doucement en se plaquant contre moi, puis se met à quatre pattes sur la banquette pour me sucer. Je suis resté assis et tandis qu’elle soulève la robe pour accéder à mon sexe déjà durci. Je remarque un homme assis sur un tabouret de cuir de l’autre côté de la table basse. Il semble très timide et le fait qu’il regarde ainsi la croupe de ma diablesse m’excite beaucoup. Je profite quelques instants du plaisir buccal que ma chérie me prodigue tout en regardant de temps en temps ce garçon. Il ne se décide pas à se rapprocher, pourtant il est manifestement très intéressé. Pour la première fois, je prends les devant : je lui fais signe de venir.

Il ne se fait pas prier et s’installe derrière ma chérie, toujours à quatre pattes. Il commence à la caresser doucement, très timidement. Elle a un premier moment de recul. Il retire sa main. Je caresse les cheveux de ma chérie pour lui signifier que tout va bien et d’un regard je confirme à l’homme qu’il peut continuer ce qu’il avait si délicatement commencé. Je m’installe sous ma diablesse et elle vient s’empaler sur moi. Je suis toujours très excité à l’idée qu’elle continue de se faire caresser les fesses, l’anus… et que peut-être tout ceci finira par une double pénétration.

Un autre homme nous rejoint et s’assied sur la table basse. C’est un lourdaud qui débarque, à quelques centimètres de mon nez et qui s’installe comme au spectacle en se tripotant la nouille. Un véritable tue l’amour qui tue mon érection. Dommage, on remballe tout. Il faudra que l’on s’habitue à ce genre de malotru, au moins pour pouvoir les jeter sans qu’ils nous gâchent notre plaisir, mais pour l’instant c’est peine perdue.

Nous retournons danser et sommes de plus en plus excités, pourtant nous n’arrivons jamais à trouver un coin tranquille pour assouvir nos envies. Chaque fois nous sommes suivis par des hommes et n’en avons plus envi. Nous n’avons envi que de nous. Alors nous décidons de rentrer, après tout nous serons de retour dans moins de 24 heures….

Sur internet, toujours aucune indication des changements dans le club. Nous nous attendons à une affluence exceptionnelle et il ne sera probablement pas question ce soir là que nous squattions les vestiaires pour se changer. Alors nous partons directement déguisés. Vu les tenus nous espérons juste ne pas être contrôlés sur la route ! Ma chérie est en sorcière dans une jolie robe sexy noire et moi en robe de bourreau, une fois de plus. C’est bizarre de conduire en robe sans dessous, à côté d’une sorcière du sexe. Nous arrivons déjà tout excités. Pour parer aux changements du club, je me suis équipé d’une « troisième bourse » sous ma robe pour garder ma carte de consommation et les préservatifs.

Vu la foule de la veille, nous décidons de filer directement au restaurant. Nous sommes placés à côté d’un couple d’habitués que nous avons déjà remarqué plusieurs fois, L&M.

Nous sympathisons en dinant. Le repas est agrémenté de nombreuses franches rigolades, pour autant nous remarquons que la conversation est régulièrement orientée par nos compagnons pour connaitre nos pratiques échangistes, tout en présentant les leurs. A ce stade, on ne parle que de généralité, en rigolant, mais on peut déjà admirer la technique.

Nous retournons ensemble dans la salle après le repas et nous sommes surpris qu’il n’y ait encore que si peu de monde, il faut dire que nous devons être parmi les premier à avoir diné. Nous en profitons donc pour accompagner nos nouveaux amis dans leur découverte des nouveaux coins câlins. Ce sera l’occasion d’une séance photos avec Patrick. La première qui a lieu en club. Nous sommes un peu timides devant les regards des autres clients qui passent.




Nous décidons ensuite de prendre un café et M en profite pour m’éloigner des femmes. L et Marie ont alors une discussion plus précise, entre femmes sur les attentes de chacun. Tout cela va très vite et ma chérie me met au courant lorsque nous nous retrouvons en tête à tête après le café en passant aux toilettes. Nous ne sommes pas compatibles car L est bi. Nous passerons pourtant quasiment toute la soirée ensemble grâce à notre goût commun de la fête et de l’ambiance festive de l’Acanthus.

Pendant ce temps, la salle s’est remplie. Jibibi vient me chercher avec M pour faire porteurs lors de l’attraction de la soirée. Il s’agit de porter trois femmes qu’on amène à un sacrifice dans les coins câlins où la croix de Saint-André a été installée. La veille avec tous les hommes seuls présents, Pat n’avait pas eu de soucis dans son recrutement de porteurs et je n’avais pas participé. Ce soir-là, Jibibi qui remplace Pat souhaite faire participer des hommes qu’il connait pour éviter les problèmes dans les couples. Ma chérie donne bien évidemment son accord et je pars avec M dans le restaurant tandis que Marie reste à discuter avec L. et Virginie.

Nous nous retrouvons, les porteurs et les sacrifiées, pour l’organisation pratique. Chaque femme sera portée allongée par quatre hommes. Nous plaisantons sur les carrures des porteurs et les poids des suppliciées. La nôtre a annoncé 45kg plus les bottes. Celles-ci s’avèreront très très lourdes, d’autant qu’il manque un porteur dans notre équipe. Le parcours devient très vite très difficile pour M. et moi et nous ressentons l’absence du quatrième porteur. D’autant plus, que nous rigolons trop pour nous concentrer. Bien évidemment, lorsque nous faisons tomber notre « charge » en trébuchant sur un fauteuil, c’est le fou rire dont nous ne nous remettons plus. Nous retrouvons ensuite nos femmes qui se sont également beaucoup amusées à nous voir peiner au cours de l’exercice.

C’est la première fois que nous nous séparons lors d’une sortie en club. Nous sommes très heureux de nous retrouver et de nous raconter les moments passés séparément. Pendant mon récit, les yeux de ma chérie brillent car elle me voit heureux et joyeux. Cependant, nous en sommes sûrs maintenant : nous ne nous séparerons jamais pour nos coquineries, même si nous gagnons la liberté de pouvoir se séparer pour parler avec de probables complices de jeux, soit entre femmes, soit entre hommes.  Je suis heureux de constater la confiance établie entre nous.

Le monde continu d’affluer. Nous retrouvons plusieurs connaissances de Nous75 à qui nous proposons de nous rejoindre pour trinquer à l’anniversaire de ma chérie autour d’une bouteille de champagne. La cohue devient vite telle que nous ne pourrons jamais mener à bien cette idée ce soir-là : surmenés au bar, Jibibi et Mymy oublient de préparer la bouteille de champagne. Pourtant, l’attente de cette bouteille nous empêche de rejoindre les coins câlins, malgré l’envie. Nous nous amusons tout de même follement avec la planète. L’heure avançant, nous préférons rentrer, épuisés par ce week-end diabolique.

Au moment de partir, Mymy se confond en excuses de nous avoir oublié et pour se faire pardonner reconduit la validité de la bouteille de champagne jusqu’à fin décembre. Nous saurons bien en profiter lors de notre prochaine visite dans ce palais des plaisirs…

Par Marilo - Publié dans : Expériences
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