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Jeudi 27 août 4 27 /08 /Août 18:14

Aller au Moon City avait été notre première intention dans le libertinage. Ces jeux d’eau dans un décor érotique - rappelant le Kâma-Sûtra - nous avaient fait rêver. Puis, nous avions renoncé à débuter de cette façon devant la difficulté de nous sentir à l’aise nus et nous avions finalement choisis de faire notre première sortie à l’Acanthus.


En juin dernier, nous avions failli découvrir le Moon City avec M&M. Nous les avions rencontré à l’Acanthus peu de temps avant et avions très envi de les revoir. Ils insistaient pour nous faire visiter le Moon City et nous avions fini par accepter. Le rendez-vous était pris, mais ma chérie - au fur et à mesure que la date approchait - était de plus en plus stressée, irritable. J’ai mis un moment à comprendre ce qui n’allait pas ; pourquoi tout à coup, nous nous disputions pour un oui ou pour un non alors que tout allait bien par ailleurs. Lorsque je finis par comprendre que cette nervosité était due à l’appréhension de se retrouver nue, je proposais d’annuler la soirée. Je dû insister car nous n’aimons pas décevoir en annulant un rendez-vous, mais c’était plus sage comme nous en avons conclu rapidement. Nous sommes libertins mais pas naturistes.


Le temps passe, Marie, à force d’aller en club, se sent plus à l’aise avec la nudité. Elle arrive plus facilement à se déshabiller totalement dans les coins câlins. Elle a également passé le cap de prendre des douches collectives même si elle ni trouve pas de plaisir. Elle pense être prête pour le Moon City mais sans rendez-vous pour ne pas risquer d’avoir à annuler. Ce sera notre première sortie en sauna – rien que tous les deux, avec les même règles que pour notre première sortie en club sec : « si ça ne va pas, on part tout de suite ».


Retour à Pigalle donc, un an après notre première soirée racontée sur notre blog. Nous essayons de trouver un parking plus près du Moon City, mais sans résultat. C’est après une heure de recherche que nous nous garons dans le parking de la place Clichy – comme un an plus tôt. Nous décidons de retourner au même délicieux restaurant indien pour décompresser de l’épreuve de se garer dans le quartier. Nous retrouvons avec plaisir la cuisine indienne et avons l’impression d’entamer un pèlerinage fort amusant. Aussi, nous nous attardons à table en nous remémorant notre première année de jeux coquins. Le temps passe agréablement et nous n’arrivons au Moon City qu’après minuit. Il est tard, mais nous avons la nuit devant nous : surtout que cette nuit-là est celle du changement d’heure. Nous aurons donc une heure de plus pour assouvir nos phantasmes.




Nous nous présentons à l’accueil sans les craintes de l’année d’avant de se voir refuser l’entrée car ne correspondant pas « au look du club ». Nous sommes un peu déçus qu’on ne nous propose pas la visite (faisons-nous déjà si « habitués » ?) et montons nous changer, enfin... nous déshabiller.


Le Moon City ne nous déçois pas au niveau du cadre, c’est féérique, un Disneyland du libertinage ! En tout cas, une décoration magnifique, un dépaysement total. Nous sommes conquis dès le départ. La transition entre les trottoirs de Pigalle et l’érotisme indien est immédiate. On est déjà à des milliers de kilomètres.


Malgré la présence d’un couple aux vestiaires, ma chérie réussie à se vêtir de son paréo. Elle est agréablement surprise de se trouver finalement nettement moins dénudée qu’en club sec. Pour ma part, je me bats avec mon paréo pour un résultat beaucoup moins satisfaisant. Nous rejoignons le bar pour une petite coupe et nous débarrassé du carton et des tickets donnant droit à une boisson gratuite avant d’aller dans l’eau. L’ambiance est douce, calme, très différente de ce qu’on connait dans les clubs discothèque. On adore le décor sensuel. Je trépigne en attendant que ma chérie finisse sa coupe de champagne car je suis pressé d’en découvrir plus.

Nous quittons finalement les confortables banquettes près du bar pour nous avancer plus avant dans le club. Nous traversons une deuxième zone de fauteuils très agréable qui nous fait penser qu’il doit être plaisant de venir ici accompagnés. Nous verrons cela pour une prochaine fois…

Nous découvrons, ensuite, sur la gauche le jacuzzi ! Fantastique ! Nous sommes subjugués. Un bassin dans une grotte qui nous invite…. Je me demande comment ma chérie va réagir pour entrer dans l’eau après avoir déposée sa serviette et son paréo et descendre cet escalier sous les regards des occupants du jacuzzi. Alors je la laisse poursuivre la visite en me disant qu’on verrait ce détail plus tard.




Nous poursuivons la visite par le hammam. La vapeur d’eau limite la vision et facilite l’accès aux timides que nous sommes. Nous déposons nos serviettes et entrons. Il y a très peu de monde ce soir-là et à peu près personne dans le hammam au moment où nous y pénétrons. C’est une première pour nous (y compris hors libertinage) et je suffoque rapidement. Nous ressortons. La soirée sera pleine de ces cours essais dans ces lieux étranges pour les néophytes que nous sommes.


Une petite douche en sortant et nous essayons le sauna. L’impression de cuir littéralement arrive très rapidement et là encore je ne résiste pas. Ma chérie apprécie la chaleur et semble être de plus en plus à l’aise ; en tout cas, bien plus que ce qu’on avait craint.


Nous nous dirigeons enfin vers le jacuzzi. Ma chérie hésite un instant avant de déposer son paréo à la patère qu’elle estime la plus proche du bassin. Enfin, elle descend les marches pour se plonger dans l’eau frémissante, je la rejoins et là c’est terriblement agréable ! Se caresser dans les bulles est fantastique et fait monter notre excitation. Sa timidité diminue d’un cran encore mais elle a vite froid et nous retournons donc nous réchauffer au hammam, puis nous sécher au sauna, et enfin se rafraichir au jacuzzi…. Chaque étape est jalonnée d’une douche. De fait, nous sommes quasiment nus tout le temps et les paréos qui nous protégeaient au départ ont moins d’importance, ma chérie est à l’aise et nous sommes très excités.


Notre excitation, en revanche, n’est pas liée aux autres. La nudité générale ou presque désexualise l’ambiance, un peu comme l’image que nous nous faisons du naturisme. De plus, il n’y a pas grand monde et même les hommes seuls sont particulièrement absents, semblant juste attendre qu’un couple fasse appel à l’un d’entre eux à l’entrée des coins câlins. Nous ne sommes pas encore prêts à ça. Trop timides, nous préférons être abordés doucement, dans la pénombre d’un coin câlin, sans avoir à faire le premier pas. L’idée de demander à homme de nous suivre, comme ça, directement, est éveillée, mais nous la garderons donc pour une soirée future.


Encore un passage dans le jacuzzi. Je m’assieds sur le banc et Marie prend place à cheval sur moi. J’admire sa peau luisante sous les lumières rougeâtres de la grotte, je caresse ses seins, les lèche. J’aventure mes doigts sur son clitoris. Elle se laisse porter par l’eau. J’ai envi de la dévorer…


Trop excités, nous décidons de rejoindre sans plus attendre les alcôves. A l’exception des quelques trois ou quatre hommes qui attendent à l’entrée de celles-ci, il n’y a pas grand monde et les quelques couples qui coquinent ont malheureusement fermé à clef. C’est le premier club que nous côtoyons qui permet de s’isoler ainsi et nous nous sentons obligés de faire de même, par peur de paraître trop « open » et d’attirer tous les hommes, plus que par envi de rester seul.


L’alcôve dans laquelle nous nous enfermons est couverte de miroirs, murs et plafond. Elle est également munie d’une petite fenêtre entrouverte. Nous étalons nos paréos sur les matelas plastifiés et nous allongeons dessus l’un contre l’autre pour nous embrasser tendrement. Mes mains parcourent le corps de ma chérie qui est déjà très excitée. Je me rapproche doucement de sa croupe pour atteindre son sexe avec mes doigts en passant entre ses fesses. Grace aux miroirs, je vois mes attouchements sous tous leurs angles ce qui est terriblement excitant. Ma chérie refuse de se laisser aller et change de position pour pouvoir me sucer. Là encore, les miroirs me renvoi son image de tous côtés. Pour la première fois, elle se voit en pleine action, ce qui décuple son excitation. Elle me pompe littéralement avec une voracité rare dont je peux profiter autant visuellement que physiquement. Je serai bien resté ainsi à profiter de ce câlin et je sais que ma chérie aurai apprécié que je jouisse dans sa bouche mais j’ai également besoin qu’elle ait du plaisir pour pouvoir m’abandonner. J’arrive difficilement à me défaire de cette bouche avide pour placer mon amour en levrette. Nous nous retrouvons face à face avec nous-mêmes dans le miroir pour faire l’amour. C’est génial, nous nous voyons de tous côtés et remarquons à peine la fenêtre entrouverte par laquelle nous sommes matés, peut-être par un couple, peut-être par un homme … Nous ne répondons pas non plus aux coups frappés à la porte. C’est en regardant nos images s’aimer que nous jouissons tous les deux ensembles assez rapidement.




En sortant, nous ne voyons pas qui a frappé à notre porte. Nous passons sous la douche et allons nous désaltérer avant de recommencer à profiter des installations aquatiques. Il est environ deux heures du matin mais le Moon City ne ferme alors qu’à quatre heures ce qui nous fais encore trois heures de possibilité coquines, puisque cette nuit on change d’heure.


Malgré tout la fatigue se fait sentir depuis que nous avons fais l’amour et nous retournons boire un verre. Un homme vient alors près de nous et nous annonce qu’une partouze est organisée dans le plus grand coin câlin (celui-ci peut accueillir environ 20 personnes), il manque encore des couples pour que le tableau soit complet. Il nous invite donc à y prendre part.


Nous sommes un peu désarçonnés par l’invitation car nous n’avons pas envisagé ce scénario. Nous manquons de codes pour communiquer discrètement tous les deux, alors je décline l’offre, d’autant plus que notre libido a été un peu calmée après nos premiers ébats.


Nous retournons dans les « bubulles » du jacuzzi. Marie me dit qu’elle aurait été curieuse d’aller au moins jeter un coup d’œil à cette partouze. Tout en discutant ainsi et en nous caressant, nous retrouvons très vite notre envie de sexe. Peut-être est-ce dû à l’idée de cette partouze à laquelle nous aurions pu nous mêler ? Trop tard, d’autant plus que l’entrée de l’espace est encombrée d’hommes seuls. Alors nous décidons d’essayer un autre coin câlin.


Le souvenir encore chaud de nos ébats devant les miroirs, nous pousse vers une alcôve également couverte de glaces mais sans fenêtre, dans laquelle nous faisons longuement l’amour en profitant encore de ces images de nous, à la fois exhibs et voyeurs. La peau est si douce au sortir du jacuzzi que nous nous perdons en caresses et jeux de langue. Là aussi on frappe à la porte, plus fort cette fois, mais ma chérie n’entend pas, elle jouie à gorge déployée.




Nous partons finalement à la fermeture et nous en sommes surpris. Nous préférons toujours les clubs secs mais sommes conquis par le Moon City.

 

Par Marilo - Publié dans : Expériences
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